Aerospace & defenseSeptember 21, 2023

Réinventer les modèles économiques et industriels

Le 3DEXPERIENCE FORUM France 2019 s’est tenu le 21 mai à la Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt. Cette édition a fait la part belle aux retours
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Avatar Frédéric Mélot

Le 3DEXPERIENCE FORUM France 2019 s’est tenu le 21 mai à la Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt. Cette édition a fait la part belle aux retours d’expérience de clients de toutes tailles et activités sur la plate-forme 3DEXPERIENCE. L’espace expérientiel, à nouveau très pédagogique, a remporté un franc succès, notamment auprès des PME et ETI industrielles. Petit tour d’horizon de cette riche journée.

Reconnaissons-le, au fil des 3DEXPERIENCE FORUM France, les signaux faibles de la transformation numérique des industries sont devenus éblouissants.

Lors de l’édition de 2016, Dassault Systèmes introduisait la notion de collaboration au service de l’entreprise étendue. En 2017, il s’agissait de placer l’Homme au cœur d’une transformation rendue possible à condition de convaincre et d’embarquer l’ensemble des forces vives, aussi bien les compagnons que les managers et les COMEX. Tout logiquement, 2018 fut l’édition de l’intelligence collective, qui seule peut « rendre possible l’impossible », qui seule permet de conduire la « Renaissance de l’Industrie » en marche.

Sur ces solides fondations, à l’ère où l’usage et l’expérience priment sur le produit lui-même, il est temps aujourd’hui de repenser les modèles économiques, industriels et sociétaux, de manière durable. C’est le thème et la promesse de cette édition 2019 du 3DEXPERIENCE FORUM, qui a eu lieu le 21 mai à la Seine Musicale, à Boulogne-Billancourt.

Alors, promesse tenue ?

Toutes les entreprises sont concernées

Dassault Systèmes le vit et le dit depuis fort longtemps : la transformation numérique concerne ou va concerner toutes les entreprises. La diversité des intervenants lors de ce 3DEXPERIENCE FORUM France 2019 en est une parfaite illustration : vous y croisez aussi bien la plus ancienne entreprise de France (La Monnaie de Paris et ses 1155 ans !), que des TPE, des PME, des ETI, des startups ou encore des grands groupes, dans tous les secteurs industriels. Autant d’acteurs qui représentent la variété propre aux 320.000 clients de Dassault Systèmes dans le monde, dont environ la moitié sont des PME et des ETI pour la zone Eurowest (France, Péninsule ibérique, Moyen-Orient, Afrique). C’est à noter, mais nous y reviendrons plus loin.

Le produit n’est plus une fin en soi

« La Renaissance de l’Industrie existe par le basculement du marché : on achète des expertises. Cela semble simple mais l’impact est énorme. L’industriel ne fabrique plus des produits comme une fin en soi, il délivre des expériences ». Guillaume Vendroux, le PDG de DELMIA au sein de Dassault Systèmes, l’affirme et poursuit : « l’industriel doit s’armer et adapter ses pratiques pour être en phase avec des clients qui souhaitent des expériences riches, personnalisées et instantanées ».

La plate-forme 3DEXPERIENCE sert à « utiliser le monde virtuel pour améliorer le monde réel », a expliqué Guillaume Vendroux, le PDG de DELMIA, lors de l’après-midi « Objectif Usine du Futur »

Concrètement, l’industriel doit pouvoir gérer la complexité, la diversité et la rapidité induites par cette nouvelle donne. « Il est de notre devoir de transformer les industries, de transformer le monde de demain. Pour cela, notre meilleur driver à nous tous, c’est l’innovation », explique Olivier Leteurtre, Directeur général Eurowest chez Dassault Systèmes. Or, l’enjeu n’est plus de numériser l’existant, mais de redéfinir les modèles, de faire un reboot des industries pour leur permettre de se réinventer.

Olivier Leteurtre, Directeur général Eurowest chez Dassault Systèmes, a tenu à redire aux patrons de PME et d’ETI que les solutions de Dassault Systèmes sont parfaitement adaptées à leurs tailles, leurs secteurs et leurs besoins.

Durant toute la journée, les retours d’expérience de clients utilisant la plate-forme 3DEXPERIENCE de Dassault Systèmes, se sont égrenés. Les experts de Dassault Systèmes proposaient tout un panel de démonstrations dans le riche espace expérientiel. Autant de preuves et d’illustrations de la capacité de la plate-forme 3DEXPERIENCE à « utiliser le monde virtuel pour améliorer le monde réel », comme nous l’a expliqué Guillaume Vendroux, PDG de DELMIA.

Objectif durable

Seulement voilà, aussi performant soit l’outil, aussi expertes soient les équipes dans l’accompagnement des industriels, l’amélioration du monde réel par le truchement du virtuel ne pourra pas se faire sans intégrer la notion de « durabilité ». A ce sujet, de nombreuses questions sont posées. Les business complexes sont-ils compatibles avec une production écologique ? Comment harmoniser les produits, la nature et la vie ? Comment tisser de nouveaux liens entre les talents, les savoirs et les savoir-faire ? Est-il possible d’atteindre un niveau plus élevé de développement humain, tout en réduisant l’empreinte écologique ?

Autant de questions auxquelles « nous aimerions répondre avec vous les industriels », invite Olivier Ribet, Directeur général adjoint initiatives inter-industries, EMEAR chez Dassault Systèmes, « car dans les 35 à 50 années qui viennent, un peu plus de 2 milliards d’humains vont arriver sur terre. Ils vont devoir se loger, se nourrir, se transporter. On voit bien que ce ne sont pas des questions vagues mais des questions d’aujourd’hui. »

Olivier Ribet, Directeur général adjoint initiatives inter-industries, EMEAR chez Dassault Systèmes : « dans les 35 à 50 années qui viennent, un peu plus de 2 milliards d’humains vont arriver sur terre. Ils vont devoir se loger, se nourrir, se transporter. On voit bien que les questions de durabilité ne sont pas des questions vagues mais des questions d’aujourd’hui. »

Ce besoin de transformer l’industrie s’accompagnera d’une transformation tout aussi durable des environnements politiques, sociétaux, écologiques, technologiques et légaux.

En attendant, Olivier Ribet estime que c’est d’abord une révolution des esprits qu’il faut entreprendre : « jusqu’alors, face à un problème, on passait plus de temps à en parler, à tourner autour. Aujourd’hui, la quantité de problèmes a beaucoup augmenté, tout autant que la détermination des humains à vouloir les régler. Cela tombe bien, des outils numériques nous permettent désormais de plonger dans le problème, d’imaginer, de modéliser, de simuler, de visualiser les solutions, le futur, sans l’écrire dans des documents sans fin. Et tout ceci de manière collaborative. »

Retours d’expérience sur la plate-forme 3DEXPERIENCE

La journée a été émaillée de nombreuses interventions de clients de Dassault Systèmes, utilisateurs de la plate-forme 3DEXPERIENCE. Parmi eux, Safran Aircraft Engines qui fabrique des moteurs d’avions, SBM-Offshore et ses plateformes pétrolières flottantes, mais encore EDF, La Monnaie de Paris, Schmidt, Technomap, Spacetrain, Naval Energies, et bien sûr Airbus.

Ilyas Karzazi, Responsable Solution PLM Manufacturing chez Safran Aircraft Engines : « Depuis la mise en place de la plate-forme 3DEXPERIENCE, nous pensons avoir gagné 10% de temps sur notre cycle d’industrialisation. »

Airbus veut faire face à un monde qui change

Marco Ferrogalini dirige l’axe de modélisation et de simulation du programme Digital Design Manufacturing Service chez Airbus. Son action s’exprime à 360° au sein du groupe : elle recouvre toutes les divisions (avion commercial, hélicoptère, défense et espace…), tous les cycles des produits, depuis la conception jusqu’à la production, voire l’architecture même de l’entreprise. Il fait ce premier constat que « se lancer dans un programme de transformation n’est pas évident, surtout avec cette ambition à 360°. Mais le monde change très vite. Certes, le groupe Airbus est dans une position très confortable sur le marché aujourd’hui. Mais combien d’autres entreprises leaders se sont retrouvées dans des situations compliquées en peu de temps ? »

Marco Ferrogalini dirige l’axe de modélisation et de simulation du programme digital design manufacturing service chez Airbus : « se lancer dans un programme de transformation n’est pas évident, surtout avec cette ambition à 360°. Mais le monde change très vite. »

Simplifier la complexité

Tous les clients de Dassault Systèmes qui sont intervenus lors du 3DEXPERIENCE FORUM doivent gérer la complexité au quotidien. Avec la plate-forme 3DEXPERIENCE, l’objectif est de la simplifier. Parmi eux, l’exemple de SBM-Offshore est très significatif. Régis Galmiche, Chef de projet informatique de la société, explique que « pendant des années, nous étions incapables de nous projeter dans le futur, car nous travaillions en silos, chacun ayant son périmètre qu’il tentait d’optimiser lui-même. Aujourd’hui, le comité de direction a fixé trois axes de direction : optimiser, transformer et innover. C’est dans ce contexte que nous avons implémenté la plate-forme 3DEXPERIENCE. »

Régis Galmiche, Chef de projet informatique de SBM-Offshore, explique que « le comité de direction a fixé trois axes de direction : optimiser, transformer et innover. C’est dans ce contexte que nous avons implémenté la plate-forme 3DEXPERIENCE. »

C’est sur cette base qu’un grand chantier de simplification a été permis. « Nous avons trouvé de nombreux avantages à la plate-forme de Dassault Systèmes et avons été séduits en particulier par l’aspect collaboratif et la notion d’entreprise étendue en intégrant nos sous-traitants », tient à préciser Régis Galmiche.

Vincent Portier, également Chef de projet informatique chez SBM-Offshore, a géré le déploiement de la plate-forme 3DEXPERIENCE en 2018 : « Nous avons centralisé tous nos systèmes d’information, déployé massivement Windows X pour installer les clients CATIA sur les outils et les ordinateurs. Mais l’optimisation et la simplification se sont également opérées au niveau des métiers, grâce notamment à la possibilité d’administrer des utilisateurs, des projets. Celle également de pouvoir créer de nouveaux projets en se basant sur d’autres déjà existants dans notre historique. C’est beaucoup plus simple, beaucoup plus flexible. »

Une filière nucléaire qui se remodèle

Autre grande entreprise intervenante, EDF a signé un contrat de partenariat de 20 ans avec Dassault Systèmes. Bruno Lièvre, Directeur du programme de transformation numérique SWITCH chez EDF explique que le numérique est un levier majeur pour un nouveau nucléaire sûr et compétitif : « Des millions de données d’une centrale seront organisés, partagés et utilisés par tous les acteurs de la filière nucléaire, de manière simple et sécurisée », explique-t-il, ajoutant que le programme SWITCH « généralisera le jumeau numérique, qui intégrera des données fiables et sécurisées, disponibles en temps réel pour tous les acteurs de la filière. »

EDF a signé un contrat de partenariat de 20 ans avec Dassault Systèmes. Bruno Lièvre, Directeur du programme de transformation numérique SWITCH chez EDF : ce programme « généralisera le jumeau numérique, qui intégrera des données fiables et sécurisées, disponibles en temps réel pour tous les acteurs de la filière nucléaire. »

Au final, le partenariat entre EDF et Dassault Systèmes doit permettre à la filière nucléaire d’être plus compétitive et collaborative. D’ailleurs Bruno Lièvre tient à le préciser : « dans transformation numérique, le terme le plus important est bien « transformation » qui vise à revoir en profondeur la manière de travailler ensemble, collaborateurs et entreprises, tout au long du cycle de ce produit industriel très complexe. »

Une remarque qui reste valable pour les PME et les ETI, très bien représentées dans la clientèle de Dassault Systèmes et lors de ce 3DEXPERIENCE FORUM France.

PME et ETI : pairs et quick wins 

« Pour 70% des dirigeants que Bpifrance accompagne, la transformation numérique de leur PME ou de leur ETI est une vraie priorité », témoigne Anaïs Rajery-Rasata, Responsable de l’accélérateur PME-ETI. Trois impératifs se posent à eux : ne pas se tromper d’investissement en termes de coûts, ne pas se tromper de solution en termes de retour sur investissement, et réussir à emmener tous les collaborateurs dans la démarche de transformation. « Le vrai sujet avec les entreprises que nous accompagnons, c’est comment porter la roadmap de transformation digitale auprès de leurs dirigeants au plus haut niveau. La différence se fait là, en créant une dynamique au sein de l’entreprise, en embarquant le COMEX, le marketing, les ressources humaines, tous les services », affirme encore Anaïs Rajery-Rasata, qui insiste également sur “les échanges entre pairs, très déclencheurs chez les PME qui hésitent à franchir le pas, et la mise en place de quick wins sur 6 mois à un an. »

« Pour 70% des dirigeants que Bpifrance accompagne, la transformation numérique de leur PME ou de leur ETI est une vraie priorité » témoigne Anaïs Rajery-Rasata, Responsable de l’accélérateur PME-ETI. « Le vrai sujet, c’est comment porter la roadmap de transformation auprès de leurs dirigeants au plus haut niveau. La différence se fait là. »

PME et ETI ont été choyées

Des remarques que ne contredira sans doute pas la délégation de PME et d’ETI industrielles d’Ile-de-France, accompagnées par Bpifrance dans leur transformation, à laquelle une visite commentée de l’espace expérientiel de Dassault Systèmes a été proposée. Mathilde Hémon, High Tech Industry Solution Experience Consultant chez Dassault Systèmes, leur a expliqué et montré avec l’enceinte connectée projecteur Beamy, comment la plate-forme 3DEXPERIENCE permet de concevoir ce produit hightech de A à Z, « depuis l’idée du produit au design, à l’ingénierie, la simulation, le manufacturing et même jusqu’au marketing de produit. »

Romain Faucher, le Directeur technique de l’outil SOLIDWORKS leur a quant à lui expliqué plus spécifiquement le passage de l’étape du projet à celle de sa fabrication. D’autres experts Dassault Systèmes leur ont présenté les vertus du jumeau numérique ou encore la transformation de la relation entre les donneurs d’ordres et les sous-traitants grâce à la transformation numérique.

A la fin de cette visite, Olivier Leteurtre, Directeur Général Eurowest chez Dassault Systèmes, a échangé avec eux : « L’idée n’est pas de vous donner tout de suite des réponses, mais plutôt de vous amener à vous poser des questions auxquelles nous pourrons vous aider à répondre. Vous savez, les PME et ETI, c’est environ 50% de notre chiffre d’affaires. Cela signifie qu’au travers de nos partenaires, et de tout ce réseau que nous développons, nous pouvons vous offrir des solutions pour vous accompagner dans ces transformations, que ce soit l’engineering, le manufacturing ou même la collaboration qui est un des services les plus simples à mettre en œuvre et qui apporte une très forte valeur ajoutée rapidement. »

Le cloud, LA solution ?

Parmi les bonnes pratiques évoquées lors des séances en plénière ou dans les allées de l’espace expérientiel, le cloud figurait en très bonne place. Une table-ronde lui a été consacrée, avec trois entreprises passées au cloud avec la 3DEXPERIENCE de Dassault Systèmes : Technomap, Spacetrain et Naval Energies.

« En trois mots pour moi, la 3DEXPERIENCE sur le cloud, c’est l’ouverture, la flexibilité et la collaboration », a reconnu Laurent Schneider-Manoury, Directeur de Naval Energies dans un film projeté pour l’occasion. Il poursuit : « notre ambition est d’être l’un des leaders du domaine des énergies marines renouvelables. Nous créons des produits qui n’existent pas encore puisque le marché n’existe pas à ce jour. Nous devons aller vite, être réactifs, c’est pourquoi le cloud n’était pas une option mais une obligation. »

Emeric Gleizes est le directeur de Spacetrain, qui propose un nouveau modèle de transport avec son concept de navette sur coussin d’air, équipée de moteurs alimentés par des piles à hydrogène. Pour lui, les raisons d’avoir choisi le cloud sont « assez simples : la facilité d’accès, d’utilisation et de partage. Egalement, aux yeux de partenaires potentiels pour l’infrastructure de la voie, l’exploitation de la ligne ou la partie financière, travailler avec Dassault Systèmes garantit une image de solidité. »

Quant à Christophe Vergneault, PDG de Technomap qui conçoit notamment l’architecture électrique complète de véhicules divers, « Nous travaillions avec Dassault Systèmes depuis 25 ans avec CATIA V5 qui nous a permis de gagner en productivité. Ensuite, l’équipe grossissant, il fallait conserver notre agilité : le passage en « full » 3DEXPERIENCE était une obligation. »

Un partenariat entre Arts et Métiers et Dassault Systèmes

Ce 3DEXPERIENCE FORUM France a également vu la signature d’un important protocole d’accord entre Arts et Métiers (ENSAM) et Dassault Systèmes. Signé le 21 mai 2019, il vient renforcer leur partenariat en cours dans la formation des ingénieurs pour l’industrie du futur, et celle des industriels eux-mêmes.

Arts et Métiers a signé un partenariat avec Dassault Systèmes, avec notamment la mise à disposition de la plate-forme 3DEXPERIENCE auprès de 6000 utilisateurs de son écosystème, ingénieurs et industriels.De gauche à droite : Olivier Leteurtre, DG Eurowest Dassault Systèmes, Valérie Ferret, VP Learning Experience Dassault Systèmes, Laurent Champaney, DG d’Arts et Métiers et Olivier Ribet, DGA initiatives inter-industries, EMEAR, Dassault Systèmes.

« Nous voulons donner à nos étudiants les compétences techniques et humaines qui leur permettront de prendre les meilleures décisions pour leurs employeurs. La plate-forme 3DEXPERIENCE nous permet cette convergence d’expertise », a assuré le directeur Général d’Arts et Métiers, Laurent Champaney. Valérie Ferret, Vice-présidente Learning Experience chez Dassault Systèmes a expliqué quant à elle que « cet accord est un jalon dans la formation des forces vives du futur pour la Renaissance de l’industrie. Il permettra à de nombreux employeurs d’acquérir l’expertise indispensable pour saisir les opportunités de cette transformation. La plate-forme 3DEXPERIENCE permet aux entreprises de toutes tailles ainsi qu’aux leaders académiques de se préparer à cette évolution fondamentale du commerce, de la société, et de l’éducation. »

Ce partenariat majeur, aux conséquences vertueuses importantes pour les premiers bénéficiaires (ingénieurs et industriels), est la preuve de cette conviction partagée par les deux signataires : aujourd’hui en pleine construction, l’industrie de demain et ses filières auront besoin de professionnels correctement formés aux nouvelles approches (collaboratives, notamment) et aux nouveaux besoins de l’ensemble des acteurs.

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