People ProfilesSeptember 21, 2023

Donnons aux jeunes filles d’aujourd’hui les clés pour rêver demain

En fin d’année 2020, Dassault Systèmes annonçait son soutien au prix #LesMargaret organisé par la #JFD, Journée de la Femme Digitale.
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Avatar Stéphanie Tamhoua

En fin d’année 2020, Dassault Systèmes annonçait son soutien au prix #LesMargaret organisé par la JFD, Journée de la Femme Digitale. Avec la participation de Victoire de Margerie, Vice-President Corporate Equity, Marketing & Communications en tant que membre du jury et une contribution aux dotations des prix, Dassault Systèmes témoigne ainsi de son engagement fort auprès des femmes et des jeunes filles qui font bouger les lignes dans l’univers de la Tech.

La JFD ou Journée de la Femme Digitale est née d’un double constat : alors que le digital occupe une place sans cesse grandissante dans nos vies, il y a un déficit de talents féminins sur ces métiers et par ailleurs, les femmes développent beaucoup moins leur réseau que leurs collègues masculins. C’est pourquoi, depuis 2013, la JFD met à l’honneur et connecte des femmes qui changent le monde.

Le prix Margaret récompense la créativité, l’innovation et l’audace de la femme digitale. Ce prix qui est ouvert à de jeunes femmes en Europe et en Afrique tire son nom de Margaret Hamilton, directrice de la division software engineering qui a développé les logiciels embarqués du programme spatial Apollo de la NASA.

Cette année, consciente du besoin de susciter et d’encourager des vocations technologiques dès le plus jeune âge, la JFD a décidé d’aller encore plus loin en lançant le prix « Margaret Junior » qui est ouvert aux jeunes filles en Europe et en Afrique de 7 à 18 ans. L’objectif de ce nouveau prix est de révéler la future génération de jeunes femmes qui changeront le monde.

L’action de la JFD s’inscrit dans une démarche qui vise à promouvoir d’une part de nouveaux rôle modèles avec la femme digitale, des femmes entrepreneurs et intra preneur et d’autre part vise à inviter les jeunes filles à redécouvrir les sciences. Une démarche à laquelle il est primordial de porter attention.

La présence d’Emmanuel Macron, de Jean-Michel Blanquer et d’Elisabeth Moreno lors de la remise des prix lundi prochain marque bien l’intérêt et le caractère décisif de ce sujet.

Nous vous invitons à venir découvrir et soutenir le mouvement en participant à la cérémonie officielle #lesMargaret 2021, le lundi 8 mars à partir de 9h15 sur joinjfd.com ou sur FacebookYoutube et Twitter

D’où vient le désamour entre les jeunes filles et la science ?

Pour étayer ce constat il faut se baser sur des chiffres. Bien qu’elles soient meilleures au collège, plus nombreuses à rester dans les filières générales et à obtenir leur BAC, les jeunes filles boudent les sciences. On observe que la déperdition s’opère à chaque palier d’orientation au lycée puis dans les classes préparatoires. Ainsi la parité disparaît en 1er scientifique avec 45% de jeunes filles qui choisissent la filière S. Dans les classes préparatoires, le pourcentage tombe même à 17%.

Mais la fracture s’opère bien avant le lycée avec le spectre des stéréotypes de genre. Les principaux mis en cause sont les parents et le cadre scolaire. Consciemment ou non, par crainte de ne pas voir leur fille réussir ou s’épanouir dans cet univers, les parents peuvent influencer les parcours de leurs jeunes filles en leur déconseillant les filières scientifiques. Bien souvent également, les jeunes filles se freinent d’elles-mêmes. On observe en effet une différence marquée entre la manière dont les jeunes filles et les jeunes garçons perçoivent leur niveau.

Les comportements stéréotypés, considérés comme faibles dans les petites classes, explosent ainsi à l’adolescence. Ils sont confortés par les centres d’intérêt des jeunes exprimés sur les réseaux sociaux et souvent par conformisme

Cependant le temps presse ! C’est maintenant que s’écrit l’avenir et c’est dans le secteur du numérique que sont les emplois de demain. Nous ne pouvons pas concevoir que les femmes ne profitent pas de ces opportunités.

La question que je me pose aujourd’hui, la question que je vous pose est la suivante : Quel est notre rôle à nous ? Comment perpétuons-nous, peut être sans le savoir, ces stéréotypes ou comment pouvons-nous faire évoluer cet état de fait ?

Je suis persuadée que nous avons tous un rôle à jouer auprès des jeunes filles et des femmes qui nous entourent. Souvent par bienveillance ou sous couvert de « principe de réalité » n’avons-nous pas tendances à brider les rêves de la jeunesse ? Avec des phrases comme « c’est bien beau, mais c’est utopique ! », « on ne change pas les choses / les gens aussi facilement ! » ou bien « d’autres ont déjà essayé » ?

Et si le changement commençait par changer nos propres narratifs ?

En tant que maman d’un petit garçon et d’une petite fille, je porte beaucoup d’attention à la manière dont nous agissons, parfois de manière inconsciente en tant que parents et surtout à la manière dont notre entourage ; équipe scolaire, famille et amis agissent avec eux.

Le constat est sans appel, les stéréotypes ont la dent dure : « tu es un garçon, tu dois être plus fort que cela », « c’est bien elle sera coquette ! »

Ce sujet est loin d’être trivial et nous concerne tous. Je le rappelle, il s’agit de l’avenir de l’humanité, car les femmes représentent la moitié de la planète non ?

85% des métiers de 2030 n’existent pas encore et plus de 50% d’entre eux seront dans le domaine de la tech, du numérique. Que fait-on si les femmes ne se sont pas formées ? Si elles n’y ont pas accès ?

Pour conclure je dirai que j’invite chacun d’entre nous à se poser ces questions essentielles et à challenger ses propres réflexes :

  • « Ai-je considéré tous les membres de mon équipe à compétences égales pour les prochaines promotions ? »

Combattons les préjugés et les présomptions :

  • « Ah, elle a 3 enfants. Ce serait une trop grande pression que de lui proposer ce poste de management !»

Soyons factuels regardons les chiffres :

  • « Dans mon équipe à pourcentage égal de femmes et d’hommes, quelle est la part de femme manager ? »

Et autour de nous, à la petite fille qui rêve de construire un robot, apprenons à l’encourager. Eduquons nos fils, comme de futurs alliés et amenons-les à ne pas reproduire les schémas existants.

Comme dirait Delphine Rémy-Boutang la présidente de la JFD : « La parité n’attend pas ! » En effet la parité est l’affaire de tous.

#JFD #lesMargaret #WeAre3DS

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